La revue des ambitieux !
Les frontières terrestres entre l’Espagne et le Maroc à Ceuta et Melilla, villes enclavées d’Afrique du Nord, ont commencé à rouvrir après avoir été fermées pendant un peu plus de deux ans en raison de la pandémie de COVID-19 puis d’une crise diplomatique entre les […]
Plus d'informationsUn ex-député tunisien, virulent critique du président Kais Saied, a été condamné par un tribunal militaire à cinq mois de prison pour insulte envers des policiers. Seifeddine Makhlouf, chef d’Al-Karama, un parti islamo-nationaliste, était poursuivi par la justice militaire pour ces faits remontant à mars […]
Plus d'informationsLe Premier ministre intérimaire libyen Abdelhamid Dbeibah est allé à la rencontre des habitants de Tripoli après des affrontements violents dans la matinée du mardi 17 mai. Les partisans de Fathi Bachagha, chef du gouvernement élu par le Parlement, ont tenté d’investir la capitale libyenne avant d’être repoussés par les […]
Plus d'informationsLes frontières terrestres entre l’Espagne et le Maroc à Ceuta et Melilla, villes enclavées d’Afrique du Nord, ont commencé à rouvrir après avoir été fermées pendant un peu plus de deux ans en raison de la pandémie de COVID-19 puis d’une crise diplomatique entre les […]
Plus d'informationsLes frontières terrestres entre l’Espagne et le Maroc à Ceuta et Melilla, villes enclavées d’Afrique du Nord, ont commencé à rouvrir après avoir été fermées pendant un peu plus de deux ans en raison de la pandémie de COVID-19 puis d’une crise diplomatique entre les deux pays.
Les portes se sont ouvertes peu après 23 heures, heure locale (2200 GMT), lundi soir, laissant passer des dizaines de voitures et des files de piétons dans les deux sens.
Les passages ont été limités dans un premier temps aux résidents de l’espace Schengen sans passeport et aux membres de leur famille, et seront étendus aux travailleurs transfrontaliers d’ici la fin du mois.
Le président de la région de Melilla, Eduardo de Castro, a déclaré à la radio publique espagnole RNE que le trafic s’était déroulé comme prévu au cours des premières heures.
« Les choses sont tout à fait normales, il n’y a pas de foule massive« , a-t-il déclaré, ajoutant qu’il s’attendait à ce qu’il faille « plusieurs mois » pour que les contrôles douaniers soient rétablis.
Les économies locales des deux côtés des clôtures qui séparent les enclaves espagnoles du Maroc, dans le nord-ouest de l’Afrique, dépendent fortement des passages de marchandises et de travailleurs.
Madrid et Rabat s’efforcent d’améliorer leurs relations après une année de conflit centré sur la région contestée du Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole annexée par le Maroc en 1976.
La réouverture des frontières terrestres mardi est intervenue exactement un an après la reprise du trafic maritime entre les deux pays. Le trafic de ferries entre les deux pays a repris il y a plusieurs semaines.
Un ex-député tunisien, virulent critique du président Kais Saied, a été condamné par un tribunal militaire à cinq mois de prison pour insulte envers des policiers. Seifeddine Makhlouf, chef d’Al-Karama, un parti islamo-nationaliste, était poursuivi par la justice militaire pour ces faits remontant à mars […]
Plus d'informationsUn ex-député tunisien, virulent critique du président Kais Saied, a été condamné par un tribunal militaire à cinq mois de prison pour insulte envers des policiers.
Seifeddine Makhlouf, chef d’Al-Karama, un parti islamo-nationaliste, était poursuivi par la justice militaire pour ces faits remontant à mars 2021 après avoir perdu son immunité parlementaire à la suite du coup de force du président Saied qui a gelé le Parlement en juillet avant de le dissoudre.
Reconnu coupable d’insulte envers des agents de la police à l’aéroport international de Tunis-Carthage, il a été condamné à cinq mois de prison par le tribunal militaire de première instance de Tunis qui a rendu son jugement lundi soir, a précisé son à l’AFP son avocat, Me Anouar Ouled Ali.
Seifeddine Makhlouf a fait appel de cette condamnation, selon la même source. Six autres personnes parmi lesquelles trois membres de cette formation politique ont été condamnées à des peines allant de trois à six mois de prison dans cette affaire, a ajouté Me Ouled Ali
Le 22 septembre 2021, la justice militaire avait déjà procédé à l’arrestation de cet ex-député, pour « atteinte à la dignité de l’armée » après une dispute avec des juges d’un tribunal militaire. Il a été remis en liberté « sous contrôle judiciaire » en janvier 2022.
Des ONG locales et internationales ont dénoncé les poursuites judiciaires engagées contre des civils par des tribunaux militaires, relevant qu’elles s’étaient intensifiées depuis le coup de force du président Saied.
Le Premier ministre intérimaire libyen Abdelhamid Dbeibah est allé à la rencontre des habitants de Tripoli après des affrontements violents dans la matinée du mardi 17 mai. Les partisans de Fathi Bachagha, chef du gouvernement élu par le Parlement, ont tenté d’investir la capitale libyenne avant d’être repoussés par les […]
Plus d'informationsLe Premier ministre intérimaire libyen Abdelhamid Dbeibah est allé à la rencontre des habitants de Tripoli après des affrontements violents dans la matinée du mardi 17 mai. Les partisans de Fathi Bachagha, chef du gouvernement élu par le Parlement, ont tenté d’investir la capitale libyenne avant d’être repoussés par les forces en présence. Malgré les dégâts matériels bien visibles, aucune victime n’a pour le moment été déclarée.
L’actuel chef de l’exécutif a été nommé en mars 2021, au terme d’un processus encadré par l’ONU. Il devait veiller à l’organisation d’élections présidentielles et législatives initialement prévues en décembre, mais repoussées indéfiniment. Arguant que le mandat d’Abdelhamid Dbeibah avait pris fin avec ce report, le Parlement libyen situé à l’est du pays, avait ensuite désigné Fathi Bachagha pour lui succéder.
Une démarche non reconnue par Abdelhamid Dbeibah, qui souhaite conserver son poste, jusqu’à ce qu’une nouvelle administration soit élue démocratiquement.
Depuis 2011 et la chute de Mouammar Khadafi, la Libye, vaste pays de sept millions d’habitants, est miné par l’insécurité et l’instabilité politique. Entre 2014 et 2021, le pays s’était déjà retrouvé divisé entre deux gouvernements rivaux.
Le ministre de l’éducation a annoncé que les écoles de Tripoli resteraient provisoirement fermées.
Le Mali quitte le G5 Sahel et sa force antijihadiste. Pour le gouvernement militaire de transition, l’organisation est « instrumentalisée » par « l’extérieur ». Lors d’une allocution télévisée, le porte-parole du gouvernement, le Colonel Abdoulaye Maïga a tout de même annoncé conserver les relations bilatérales avec les pays du G5 Sahel. « L’opposition de certains Etats […]
Plus d'informationsLe Mali quitte le G5 Sahel et sa force antijihadiste. Pour le gouvernement militaire de transition, l’organisation est « instrumentalisée » par « l’extérieur ». Lors d’une allocution télévisée, le porte-parole du gouvernement, le Colonel Abdoulaye Maïga a tout de même annoncé conserver les relations bilatérales avec les pays du G5 Sahel.
« L’opposition de certains Etats membres du G5 Sahel à la présidence du Mali est liée à des manœuvres d’un Etat extérieur à la région visant désespérément à isoler le Mali », a déclaré le Colonel Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement de transition.
« De cette situation, le gouvernement de la République du Mali déduit une perte d’autonomie, une instrumentalisation et un dysfonctionnement grave des organes du G5 Sahel. En conséquence, le gouvernement du Mali décide de se retirer de tous les organes et instances du G5 Sahel, y compris de la force conjointe.
À l’origine des différents entre le Mali et le G5 : en février 2022, l’organisation devait tenir une conférence à Bamako, afin de « consacrer le début de la présidence malienne du G5 ». Mais « près d’un trimestre après le terme indiqué cette conférence ne s’est jamais tenue » a précisé le communiqué du gouvernement malien.
Avec l’annonce de ce départ, le G5 Sahel est réduit à quatre pays : la Mauritanie, le Tchad, le Burkina Faso et le Niger.
Prédecesseur de Mohamed Abdullahi Mohamed, dit Farmajo, il retrouve une fonction occupée entre 2012 et 2017. Hassan Cheikh Mohamoud a été élu à l’issue du troisième tour du scrutin présidentiel organisé dimanche sous haute sécurité à Mogadiscio, capitale d’un pays en proie à l’insurrection des islamistes radicaux Shebab. […]
Plus d'informationsPrédecesseur de Mohamed Abdullahi Mohamed, dit Farmajo, il retrouve une fonction occupée entre 2012 et 2017. Hassan Cheikh Mohamoud a été élu à l’issue du troisième tour du scrutin présidentiel organisé dimanche sous haute sécurité à Mogadiscio, capitale d’un pays en proie à l’insurrection des islamistes radicaux Shebab.
« Lorsqu’il s’agit de rancunes, quelles qu’elles soient, je suis prêt à les résoudre, comme je l’ai dit lorsque j’ai annoncé ma candidature en début de semaine », a déclaré Hassan Cheikh Mohamoud après l’annonce des résultats. « Pas de vengeance et pas de traque politique qui vise qui que ce soit. Ce pays a suffisamment de réglementations et de lois et si un différend survient, nous réviserons les textes que ce pays a promulgués. »
Farmajo et Mohamoud étaient assis côte à côte dimanche, observant calmement le dépouillement des bulletins de vote. Des tirs de célébration ont retenti dans certains quartiers de Mogadiscio lorsqu’il est devenu évident que Mohamoud avait battu l’homme qui l’avait remplacé.
Le nouveau président a immédiatement prêté serment, tandis que son opposant a reconnu sa défaite. Je félicite le président élu Hassan Cheick Mohamoud pour son élection en tant que 10ème président de notre nation. Je demande à tous mes concitoyens de le soutenir et prier pour son succès. Je suis reconnaissant envers tous ceux qui ont contribué au bon déroulement des élections.
Le vote, qui se poursuivait dans la soirée, a lieu après plus d’un an de retard dans ce pays instable de la Corne de l’Afrique secoué par une longue crise politique, qui souffre aussi d’une sécheresse historique menaçant de provoquer une famine.
Des explosions ont été entendues près de l’aéroport alors que le vote commençait, rappelant combien la situation sécuritaire reste précaire dans le pays. Selon la police, aucune victime n’a toutefois été signalée.
Les députés et sénateurs ont commencé à voter dimanche pour départager les 36 candidats à la présidentielle, sous une tente placée sous couvre-feu dressée dans le périmètre de l’aéroport de Mogadiscio, où les forces de sécurité sont omniprésentes.
Après des heures de scrutin, le complexe processus électoral est entré dans sa troisième et dernière phase, opposant le président sortant Mohamed Abdullahi Mohamed, dit Farmajo, à son prédécesseur Hassan Cheikh Mohamoud (2012-2017), comme il y a cinq ans.
Hassan Cheikh Mohamoud et le chef de l’Etat sortant faisaient partie des quatre qualifiés à l’issue du premier tour de scrutin. Pour être élu dès le premier tour, un candidat doit rassembler au moins deux-tiers des voix des députés et sénateurs, soit 184.
En Tunisie, plus de 2 000 personnes se sont réunies dans la capitale pour manifester dimanche. Initié par la nouvelle alliance politique « Front de salut national », le rassemblement a dénoncé les agissements du président Kaïs Saied, qui gouverne et légifère par décrets depuis près d’un an. Les manifestants ont demandé […]
Plus d'informationsEn Tunisie, plus de 2 000 personnes se sont réunies dans la capitale pour manifester dimanche. Initié par la nouvelle alliance politique « Front de salut national », le rassemblement a dénoncé les agissements du président Kaïs Saied, qui gouverne et légifère par décrets depuis près d’un an. Les manifestants ont demandé un retour à la démocratie et le respect de la Constitution.
« Nous n’abandonnerons pas, nous serons là dans toutes les manifestations et dans tous les mouvements pour défendre nos droits, pour défendre la liberté et dénoncer ce coup d’État », a déclaré Karima lors de la manifestation.
« Nous sommes en plein dans la dictature et ce n’est pas possible ! » a ajouté Monyia, également présente lors de la manifestation. « Le régime démocratique est le destin de toutes les nations aujourd’hui. »
Le Front de Salut national regroupe déjà cinq partis politiques, dont le parti islamiste Ennahdha ainsi que plusieurs organisations de la société civile tunisienne. Fondé le 26 avril dernier, le groupe souhaite « sauver » la Tunisie de la crise profonde qui a suivi la prise de pouvoir de Kaïs Saied. Pour cette première manifestation de soutien à l’alliance, l’organisation politique espérait réunir plus de partisans pour s’opposer au président.
39, c’est le nombre record de candidatures enregistrées pour l’élection présidentielle prévue dimanche en Somalie, a annoncé mardi le comité parlementaire en charge d’organiser ce scrutin maintes fois reporté et attendu depuis plus d’un an. Le nouveau chef de l’Etat sera désigné par les députés […]
Plus d'informations39, c’est le nombre record de candidatures enregistrées pour l’élection présidentielle prévue dimanche en Somalie, a annoncé mardi le comité parlementaire en charge d’organiser ce scrutin maintes fois reporté et attendu depuis plus d’un an.
Le nouveau chef de l’Etat sera désigné par les députés et sénateurs, réunis à l’aéroport de la capitale Mogadiscio, lieu le plus sécurisé de ce pays de la Corne de l’Afrique qui fait face depuis 15 ans à une insurrection des islamistes radicaux shebab.
Le président sortant Mohamed Abdullahi Mohamed, dit Farmajo, est candidat à sa réélection, ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’a réussi à réaliser.
Deux d’entre eux, Hassan Cheikh Mohamoud (2012-2017) et Sharif Cheikh Ahmed (2009-2012), se présentent face à lui, ainsi que son ancien Premier ministre Hassan Ali Khaire (mars 2017-juin 2020).
Parmi les autres candidats figurent le président de la région du Puntland, Saïd Abdullahi Dani, et une femme, l’ancienne ministre des Affaires étrangères et vice-Premier ministre (novembre 2012-janvier 2014) Fawzia Yusuf Adan.
Pour être élu, un candidat doit rassembler au moins deux-tiers des voix des députés et sénateurs, soit 184 voix.
Cette élection mettra un terme à plus d’un an de crise politique autour de ce scrutin, reporté à plusieurs reprises.
Le mandat du président Farmajo, élu en 2017, était arrivé à échéance en février 2021 sans qu’il soit parvenu à organiser une nouvelle élection.
Il avait annoncé en avril 2021 vouloir prolonger son mandat de deux ans, déclenchant des affrontements armés dans la capitale Mogadiscio qui avaient ravivé le souvenir des décennies de guerre civile qui ont ravagé le pays après 1991.
Après avoir chargé son Premier ministre, Mohamed Hussein Roble, de mener à bien les élections, le processus avait péniblement avancé, jalonné de plusieurs épisodes de tension entre les deux hommes.
Mardi, 30 « partenaires » de la Somalie ont exhorté les dirigants somaliens « à conclure cette dernière étape du processus électoral rapidement, pacifiquement et de manière crédible afin que l’attention puisse se tourner vers les priorités nationales et de consolidation de l’État ».
Parmi les signataires figurent notamment des organisations internationales (ONU, UE, Union Africaine, Ligue arabe…), des pays occidentaux (Etats-Unis, Royaume-Uni, Norvège, France…), des pays arabes (Qatar, Emirats arabes unis, Arabie saoudite…), la Russie et la Turquie.
Le taux d’inflation annuel de l’Égypte continue de grimper dans un contexte de guerre en Ukraine qui a secoué l’économie mondiale. Le taux d’inflation a augmenté de 2,8%, atteignant environ 14,9% en avril, contre 12,1% en mars, a indiqué l’Agence centrale pour la mobilisation et les statistiques. […]
Plus d'informationsLe taux d’inflation annuel de l’Égypte continue de grimper dans un contexte de guerre en Ukraine qui a secoué l’économie mondiale.
Le taux d’inflation a augmenté de 2,8%, atteignant environ 14,9% en avril, contre 12,1% en mars, a indiqué l’Agence centrale pour la mobilisation et les statistiques.
Les prix ont augmenté dans de nombreux secteurs : du carburant, de l’électricité et des produits alimentaires au logement, aux services médicaux et aux loisirs. Ces hausses sont dues à la guerre de la Russie contre l’Ukraine, qui a ébranlé les marchés mondiaux et provoqué une flambée des prix du pétrole, menaçant l’approvisionnement en nourriture et les moyens de subsistance des populations du monde entier.
Les prix des produits alimentaires et des boissons ont augmenté de 8,1% en avril, par rapport à mars. Les prix du pain et des céréales ont augmenté de 3,6%, tandis que les prix du logement, de l’électricité et de l’énergie ont augmenté de 1,1%, selon les données.
La hausse de l’inflation a fait peser un lourd fardeau sur les consommateurs, en particulier sur les ménages à faibles revenus, notamment pour les produits de première nécessité. Près de 30% des Égyptiens vivent dans la pauvreté, selon les chiffres officiels.
La plupart des plus de 103 millions d’Égyptiens ont souffert de la hausse des prix depuis que le gouvernement s’est lancé dans un ambitieux programme de réformes en 2016 pour remanier l’économie malmenée du pays.
Ce programme comprenait des mesures d’austérité douloureuses comme le flottement de la monnaie nationale et la réduction des subventions pour le carburant, l’eau et l’électricité.
Une décision prise en mars par la Banque centrale d’augmenter son principal taux d’intérêt et de dévaluer la monnaie locale par rapport au dollar américain a ajouté aux souffrances de la population. La banque a déclaré que sa décision avait pour but de lutter contre l’inflation
Le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a reçu un accueil chaleureux mardi en Algérie. Accueilli par le président Tebboune, il a pu vérifier l’excellence des rapports entretenus avec cet allié producteur de gaz, alors que se joue une lutte d’influence avec les pays occidentaux […]
Plus d'informationsLe ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a reçu un accueil chaleureux mardi en Algérie. Accueilli par le président Tebboune, il a pu vérifier l’excellence des rapports entretenus avec cet allié producteur de gaz, alors que se joue une lutte d’influence avec les pays occidentaux qui s’efforcent de trouver des sources d’énergie alternatives à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
L’Algérie, exportateur de gaz de premier plan, fournit environ 11% du gaz consommé en Europe, contre 47% pour la Russie.
Alger s’est abstenue lorsque l’Assemblée générale des Nations unies a adopté à une écrasante majorité une résolution en mars exigeant que la Russie se retire immédiatement d’Ukraine.
« Nous apprécions beaucoup la position réfléchie, objective et équilibrée de l’Algérie sur la question ukrainienne », a déclaré M. Lavrov aux journalistes après avoir rencontré son homologue Ramtane Lamamra et le président Abdelmadjid Tebboune.
L’Italie, l’Espagne et d’autres pays membres de l’Union européenne se sont tournés vers l’Algérie pour réduire leur dépendance vis-à-vis du pétrole et du gaz russes.
Mais l’Algérie, soucieuse de consolider son alliance de longue date avec la Russie, a souligné à plusieurs reprises qu’elle n’avait pas la capacité de répondre à cette demande à court terme.
Interrogé sur les livraisons de gaz de l’Algérie, M. Lavrov a déclaré que la Russie, l’Algérie et d’autres exportateurs de gaz « estiment que nous devons respecter les accords qui ont déjà été conclus ».
Le plus haut diplomate de Moscou a déclaré que les échanges commerciaux entre les deux pays avaient atteint 3 milliards de dollars l’année dernière, malgré la pandémie de coronavirus.
« De nombreuses entreprises russes sont intéressées par la création de coentreprises avec des entreprises algériennes », notamment dans les secteurs de l’énergie et des produits pharmaceutiques, a-t-il déclaré.
Lavrov a ajouté que les deux parties avaient discuté du « renforcement de la coopération militaire et technique ».
Sa visite est la première depuis janvier 2019 et intervient alors que les deux pays marquent le 60e anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques.
Lavrov a également déposé une gerbe à un mémorial pour les combattants tués pendant la guerre d’indépendance de l’Algérie contre la France, selon les médias d’État.
Interrogé sur la suggestion du plus haut diplomate de l’Union européenne, Josep Borrell, selon laquelle les réserves de change russes gelées pourraient être saisies pour financer la reconstruction de l’Ukraine après la guerre, M. Lavrov a dénoncé « un vol qu’ils n’essaient même pas de cacher ».
_ »_Josep Borrell est célèbre non seulement pour ces mots, non seulement pour ses idées dans la sphère de la confiscation de la propriété d’autrui, comme vous vous en souvenez, il n’y a pas longtemps il a dit que la crise ukrainienne devrait être résolue uniquement de manière militaire. Il ne devrait pas oublier le nom de son poste. Il est le diplomate en chef et non un chef militaire de l’Union européenne. »
Le mois dernier, le président russe Vladimir Poutine a eu des entretiens téléphoniques avec son homologue algérien sur « la coordination au sein de l’OPEP+ ainsi que sur la situation en Ukraine », a indiqué l’agence de presse russe TASS.
L’OPEP+ est un forum qui réunit le cartel pétrolier de l’OPEP et des producteurs alliés dirigés par la Russie pour gérer la production et les prix.
Agissons vite! ». La COP15 contre la désertification a débuté lundi à Abidjan en présence de plusieurs chefs d’Etat africains, pour tenter d’agir concrètement face à la dégradation rapide des terres et répondre « à l’urgence climatique ». Moins connue que sa « grande soeur » sur le climat, cette […]
Plus d'informationsAgissons vite! ». La COP15 contre la désertification a débuté lundi à Abidjan en présence de plusieurs chefs d’Etat africains, pour tenter d’agir concrètement face à la dégradation rapide des terres et répondre « à l’urgence climatique ».
Moins connue que sa « grande soeur » sur le climat, cette 15e Conférence des parties (COP) de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), aborde des questions tout aussi cruciales à l’heure où l’ONU estime que 40% des terres sont dégradées dans le monde.
« Notre sommet se tient dans un contexte d’urgence climatique qui impacte durement nos politiques de gestion des terres et exacerbe le phénomène de sécheresse », a déclaré le président ivoirien Alassane Ouattara en ouverture de la COP15.
« Nos peuples fondent beaucoup d’espoir sur nous. Nous n’avons pas le droit de les décevoir. Agissons vite, agissons ensemble pour donner une nouvelle vie à nos terres! », a-t-ii poursuivi.
Neuf chefs d’Etats africains, dont le président nigérien Mohamed Bazoum, son homologue congolais Felix Tshisekedi ou encore le Nigérian Muhammadu Buhari étaient présents autour d’Alassane Ouattara.
Plusieurs d’entre eux ont pris la parole, M. Bazoum déplorant par exemple « les rendements agricoles qui baissent d’année en année », tandis que M. Tshisekedi pointait « l’allongement des saisons sèches » et « l’avancée des déserts du Sahara et du Kalahari » sur le continent.
Les dirigeants se sont notamment engagés à « continuer d’accorder la plus grande priorité aux problèmes de la sécheresse et de la désertification ».
« Initiative d’Abidjan »
Lundi matin, Alassane Ouattara a présenté « l’Initative d’Abidjan », un grand programme visant à mobiliser 1,5 milliard de dollars sur cinq ans pour restaurer « les écosystèmes forestiers dégradés en Côte d’Ivoire » et promouvoir « des approches de gestion durable des sols », espérant « inspirer d’autres pays ».
La Banque africaine de développement et l’Union européenne font partie des principaux bailleurs de ce projet.
Comme de nombreux pays africains, la Côte d’Ivoire est concernée au premier chef par la désertification: sa surface forestière a diminué de 80% depuis 1900, de 16 millions d’hectares à 2,9 millions en 2021.
« Au rythme actuel, notre forêt pourrait disparaître entièrement a l’horizon 2050 », a averti le chef de l’Etat ivoirien.
Les participants à la COP15 – dont le thème est « Terres. Vie. Patrimoine : d’un monde précaire vers un avenir prospère » tenteront de proposer d’autres mesures concrètes pour stopper l’accroissement de la désertification.
« La Conférence portera une attention particulière à la restauration d’un milliard d’hectares de terres dégradées d’ici 2030, la pérennité de l’utilisation des terres face aux impacts du changement climatique et la lutte contre l’augmentation des risques de catastrophe tels que les sécheresses, les tempêtes de sable et de poussière et les incendies de forêt », a indiqué l’organisme onusien du CNULCD, dans un communiqué.
Le continent africain est particulièrement touché par la désertification, notamment dans sa bande sahélienne.
La question de la Grande Muraille verte, projet pharaonique qui vise à restaurer cent millions d’hectares de terres arides en Afrique d’ici 2030 sur une bande de 8.000 km allant du Sénégal à Djibouti, devrait notamment être abordée au cours des travaux qui s’achèveront le 20 mai.