La revue des ambitieux !
Les sénateurs somaliens ont réélu mardi au poste de président de la chambre haute , Abdi Hashi Abdullahi dans une nouvelle étape vers la tenue de l’élection présidentielle, reportée plusieurs fois depuis 2021 après une longue crise politique dans le pays. Le législateur chevronné Abdi […]
Plus d'informationsLes forces de l’ordre ont dispersé mardi à coups de gaz lacrymogène des étudiants en grève sur le campus de Bouaké, au centre de la Côte d’Ivoire, dans des heurts qui ont fait plusieurs blessés. Des étudiants de l’université sont en grève depuis lundi pour réclamer de […]
Plus d'informationsLe gouvernement du Burkina Faso issu d’un coup d’État, a affirmé lundi qu’il n’entendait pas écourter la période de transition de trois ans avant un retour des civils au pouvoir, comme ses voisins ouest-africains le lui avaient demandé. « Les discussions se poursuivent, le Burkina Faso […]
Plus d'informationsThierno Amadou Tidiane BA naît un certain 07 février…D’un père guide religieux et cheikh dans la confrérie musulmane de la tijaniyya, mystique reconnu pour ses bénédictions, Thierno Djibril Ousmane BA, car c’est ainsi qu’il se nommait, a initié des personnalités célèbres aux arcanes dont la […]
Plus d'informationsThierno Amadou Tidiane BA naît un certain 07 février…D’un père guide religieux et cheikh dans la confrérie musulmane de la tijaniyya, mystique reconnu pour ses bénédictions, Thierno Djibril Ousmane BA, car c’est ainsi qu’il se nommait, a initié des personnalités célèbres aux arcanes dont la maîtrise permet d’agir sur le cours des choses et la destinée. Ses prières étaient fort sollicitées.
La vision du calife de Bambilor n’est pas celle d’un chef religieux qui s’installerait sur un piédestal ou vivrait dans sa tour d’ivoire, observant de loin le quotidien de ses disciples ou concitoyens, ne voulant s’occuper que de verticalité ( rapport à Allah subhânahu) . Au contraire ! Par la mise sur pied de son ONG dénommée Fawzu wa Nadiâti, il s’est donné les moyens d’interventions dans ses domaines de prédilection que sont le développement social et communautaire et le soutien aux communautés sénégalaises de la diaspora. Il faut tout de même signaler que pour un homme de défi comme le calife de Bambilor, doublé d’un homme d’action dynamique et entreprenant, le nom de l’ONG était bien trouvé. Les substantifs arabes Fawzu et Nadiâ renvoient tous les deux à la notion de réussite, d’atteinte d’objectif.
Depuis, il a institué une tournée de diplomatie religieuse d’une durée de trois mois dans des villes et pays d’Europe accueillant des communautés d’émigrés sénégalais : Paris, l’Espagne, l’Italie (Bergamo, Milan, Vincenza, Ravena et Brescia). En six éditions, le bilan est plus que positif. Faisant d’une pierre plusieurs coups, ce sont des occasions de ressourcement spirituel avec les dahiras sur place mais aussi de rencontres avec les autorités locales. Il en profite pour plaider le sort des émigrés qui ont pu bénéficier de facilitations insoupçonnées: intégration ou même régularisation, accès à certains services sociaux, accompagnements aux retours pour les émigrés qui le voudraient. Dans ce sillage, des collectivités locales ont conclu des conventions avec son ONG : on peut en citer la mairie de Roquetas del mar, en Almeria, en Andalousie (Espagne). Aux termes de cette convention, des projets de création d’emplois ou axés sur l’éducation et la petite enfance ou encore au profit des femmes victimes de mauvais traitement, ont été mis en place. Un meilleur retour des émigrés et une réinsertion réussie au Sénégal est une autre corde à son arc.
Les mêmes interventions ont eu lieu en Catalogne, au profit des émigrés Africains. Ses plaidoiries se sont avérées d’un impact efficace sur les conditions de vie et les activités des émigrés.
Parmi ses démarches et les succès de celles-là, notons aussi le protocole d’accord qui lie le calife et son ONG à la Georgia Conference of Black Mayors (GCBM). Il s’agit d’une organisation regroupant les maires de soixante villes de l’Etat de Géorgie (Etats-Unis). Ce protocole prévoit entre autres opportunités, des jumelages entre des villes de Géorgie et des villes du Sénégal. Cette conférence des maires noirs de l’état de Géorgie lui a délivré un diplôme de reconnaissance pour ses actions. Il a également été élevé à la dignité de citoyen de la ville de Memphis (état du Tennessee).
Une journée du dialogue inter-religieux était même prévue en Italie, avec le Pape. Hélas la Covid n’a pas permis de réaliser tous les projets planifiés!
Ces mêmes types de rapport le lient aux institutions de son pays, tel le ministère délégué aux Sénégalais de l’extérieur d’alors, depuis 2013.Cette convention d’une durée de 3 ans renouvelable par tacite reconduction visait à accompagner par un renforcement des capacités professionnelles, des Sénégalais de l’Extérieur. Son action a reçu la reconnaissance des autorités de son pays qui l’ont élevé au rang de Chevalier de l’ordre du mérite, depuis 2017.
En guise de conclusion, nous noterons simplement que l’engagement du calife de Bambilor est multiforme et difficile à cerner. Il faudrait des pages et des pages encore pour faire le tour de ses nombreuses réalisations à fort impact social et communautaire. Son action à l’extérieur est un argument en faveur de l’Islam et de la tijaniyya, dont il est cheikh (maître). En effet, le calife de Bambilor est à plus de cent trente huit conversions de citoyens français. Chacun de ses voyages est une occasion pour des conversions et des célébrations de mariage, conformément au rite islamique.
Deux milliards et 700 millions de litres d’eau minérale, soit l’équivalent d’environ un milliard et 500 bouteilles d’eau, ont été produite en 2020, a fait savoir le directeur général de l’Office National de Thermalisme et de l’Hydrothérapie (ONTH), Rzig Oueslati. Cette production a permis à […]
Plus d'informationsDeux milliards et 700 millions de litres d’eau minérale, soit l’équivalent d’environ un milliard et 500 bouteilles d’eau, ont été produite en 2020, a fait savoir le directeur général de l’Office National de Thermalisme et de l’Hydrothérapie (ONTH), Rzig Oueslati.
Cette production a permis à ce que la Tunisie soit classée 4ème à l’échelle mondiale en matière de consommation d’eau embouteillée avec une moyenne annuelle de 227 litres par personne.
Il a ajouté, dans une déclaration accordée à l’agence TAP, qu’après une rencontre avec les producteurs d’eau embouteillée, un stock de plus de 100 millions de bouteilles a été assuré pour répondre aux besoins de l’été, notamment la période de septembre et octobre, a-t-il précisé, soulignant que toutes les précautions sont prises afin de préparer un été sans pénurie d’eau en bouteille
Mme Oumou Kane est née en 1980 à Ould Yenge . Elle est Directrice du département Foot Féminin à la Fédération Mauritanienne de Football. Oumou a fait ses études primaires à BAMA ensuite le Collège et le Lycée à AL BARAKA. Elle a poursuivi ces […]
Plus d'informationsMme Oumou Kane est née en 1980 à Ould Yenge . Elle est Directrice du département Foot Féminin à la Fédération Mauritanienne de Football. Oumou a fait ses études primaires à BAMA ensuite le Collège et le Lycée à AL BARAKA. Elle a poursuivi ces Études Universitaires à DAKAR à l’Institut Privée de Gestion. Oumou est titulaire d’une maitrise en administration des affaires, commerce et marketing international. Elle a une maitrise du français, de l’anglais et de l’arabe. Elle a travaillé en qualité de chef de département marketing à Decomosaique de 2006 à 2007 à Dakar, Responsable du département relations publiques de l’organisation Régie Progress et au Fonds des Nations Unies pour la Population en 2008 à Nouakchott en qualité de consultante en communication. Elle a ensuite poursuivi sa formation académique à Johannesburg en langue anglaise de 2009 à 2011. Animée d’une volonté manifeste de contribuer sensiblement à assurer un avenir meilleur aux populations Elle n’a pas pu résister à la tentation de monter une structure afin d’insuffler une nouvelle vision au développement. C’est ainsi qu’est née l’Association Multiculturelle pour Avenir Meilleur (AMAM). Une Organisation Non Gouvernementale intervenant dans les domaines de la promotion culturelle et sociale, le genre, la lutte contre la pauvreté, et l’accès aux services sociaux de base notamment la santé et l’éducation d’AMAM dont elle Assure la Présidence depuis octobre 2011. Mme Oumou Kane. Elle est Mandela Washington Fellowship initié par Obama, l’ancien Président des États Unis. Membre de la Génération Democracy, elle demeure membre de l’Espace femmes Mauritaniennes à visions croisées qui milite pour les droits des femmes en République Islamique de Mauritanie.
Elle a été désigné par la CAF comme commissaire de Match et aussi elle a été choisie parmi 30 femmes avec la FIFA comme Ambassadrice du leadership des femmes dans le football.
Décoration en 2015 par la jeune chambre de commerce en tant que Mauritanienne d’exception.
En 2018 nominée par Magazine New Africain parmi les 100 personnalités influentes en Afrique catégorie Sport.
Prix de reconnaissance en Août 2018 par l’institut Privée de Gestion à Dakar en tant que Alumni de cette Institution.
Né le 27 août 1961 à Niamey au Niger, Mossadeck Bally a commencé ses études avant de poursuivre dans son pays d’origine, le Mali, puis en France où il a pris une série de baccalauréat à Marseille et enfin aux États-Unis où il a obtenu […]
Plus d'informationsNé le 27 août 1961 à Niamey au Niger, Mossadeck Bally a commencé ses études avant de poursuivre dans son pays d’origine, le Mali, puis en France où il a pris une série de baccalauréat à Marseille et enfin aux États-Unis où il a obtenu un master. diplôme en gestion / finance de l’Université de San Francisco (Californie). M. Bally a plus d’un quart de siècle d’expérience professionnelle et possède une solide formation familiale, scolaire et universitaire. Il a également bénéficié d’un excellent apprentissage de la part du grand homme d’affaires qu’est son père, mais aussi d’un peu de chance, ingrédient indispensable à toute réussite. Mossadeck Bally est le fondateur de la chaîne hôtelière Azalaï qui est aujourd’hui présente au Mali, en Guinée, au Burkina Faso, au Bénin et bientôt dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest.Azalaï est l’une des rares chaînes hôtelières 100% africaines implantées sur le continent. Partant du sentiment d’insatisfaction généralement ressenti chez ses partenaires commerciaux en déplacement à Bamako, M. Mossadeck Bally a décidé de relever la barre en répondant aux normes en vigueur dans l’hôtellerie. La plupart de ses hôtels sont de 4 ou 5 étoiles.
L’aventure de l’homme d’affaires dans l’hôtellerie débute en 1993 avec le rachat du Grand Hôtel de Bamako mis en vente par le gouvernement malien. Pour mener à bien cette activité, Bally, qui ne disposait que d’une dizaine de millions d’euros pour le projet, a dû bénéficier de la confiance de sa banque, qui a accepté de lui prêter la somme d’un milliard de francs CFA. Il rénove l’hôtel acheté, qui répond désormais aux attentes des clients. Face au succès de cette première tentative, Bally s’est lancé dans la construction d’un deuxième hôtel à Bamako: «Pour le public que nous ciblons, il est important d’être dans un excellent emplacement. C’est pourquoi nous avons depuis racheté plusieurs établissements afin de les transformer », a-t-il déclaré. Mossadeck Bally a également rénové l’Independence à Ouagadougou et l’hôtel 24 de Setembro en Guinée-Bissau. Son ambition est d’établir une présence durable dans toute l’Afrique de l’Ouest. «Notre objectif est d’être présent dans les huit pays de l’UEMOA, puis de nous développer au Ghana, en Mauritanie et bien sûr au Nigeria», explique-t-il. Détenant avec sa famille la majorité des parts de la chaîne, Monsieur Bally a néanmoins accepté la participation du fonds Cauris puis celle de la Société financière internationale, filiale de la Banque mondiale. En 2012, les activités de la chaîne hôtelière ont décliné en raison de la crise au Mali. Cette situation avait contraint Mossadeck Bally à fermer deux de ses hôtels à Bamako pendant 6 mois. Aujourd’hui, il regarde l’avenir avec optimisme.
Il est né le 08/09/1971 à Gouraye et est marié, et père de 3 enfants FORMATION 2005- Doctorat d’Etat, avec mention « Très Honorable » en Sciences de l’Information et de la Communication, médias / Théories et sociologie du développement.Institut de la Communication et des […]
Plus d'informationsIl est né le 08/09/1971 à Gouraye et est marié, et père de 3 enfants
FORMATION
2005- Doctorat d’Etat, avec mention « Très Honorable » en Sciences de l’Information et de la Communication, médias / Théories et sociologie du développement.
Institut de la Communication et des Mediaş (ICM) de l’UNIVERSITE STENDHAL GRENOBLE III (France ). Sujet de thèse : « Politiques et pratiques des NTIC en Mauritanie. Le cas de l’Internet », sous la Direction d’Isabelle Pailliart, professeur des Universités.
– 2000 : Master 2 (ancien DEA) en Sciences de l’Information et de la Communication. Institut de la Communication et des Mediaş (ICM), de l’Université Stendhal, Grenoble III ( France).
– 1999- Maitrise en Sciences de l’Information et presse. Institut de Presse et des Sciences de l’Information ( IPSI), de l’Université de la Manouba (Tunisie).
Mémoire portant sur « Les communications par satellite en Mauritanie : Radios, Télévisions, Télécoms ».
– 1995- Bac en lettres modernes. Lycée de Nouakchott (Mauritanie). Parmi les 5 majors et Boursiers Nationaux.
– 2015-2016 : Master II, Gouvernance et Ethique, option “ Ethique économique et développement Durable”, Centre d’Etudes et de Recherches sur la paix (CERAP- INADES), Abidjan, Cote d’Ivoire. Titre du mémoire : “ Du DSRP au CPF: Enjeux et perspectives à partir de l’expérience ivoirienne”, sous la Direction du Professeur Francis Akindes.
CURSUS PROFESSIONNEL
(Depuis Juillet 2017) Conseiller, chargé de la Communication, Banque maghrébine d’Investissement et de Commerce Extérieur, BMICE, Tunis.
– Octobre 2015-Juillet 2017 : Chargé Principal des Relations Extérieures et Partenariat, Bureau de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest, Abidjan, Cote d’Ivoire.
– Août 2010-Octobre 2015 : Chargé de Communication et Relations Extérieures – Bureau de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest, Abidjan, Cote d’Ivoire.
– Mars 2008- Aout 2010 : Communications Associate – Bureau de la Banque mondiale pour la Mauritanie.
– Novembre 2007-Mars 2008 : Consultant, Bureau de la Banque mondiale pour la Mauritanie.
– 2006 : Rédacteur en chef et Présentateur TV pour la Télévision de Mauritanie.
– 1994-2006 : free-lance dans la presse mauritanienne (Maghreb Hebdo, Al Moustaqbal, radio Mauritanie et Télévision de Mauritanie). Consultants en études et analyses portant sur les médias.
– 2002 : Stage de 2 mois à la division Société de l’Information de l’Unesco, Rue Mollis, Paris, avec le prof Philippe Quéau et John Rose.
– 2005 : Consultant pour la Chambre de commerce et d’Industrie de Mauritanie.
– Mai 2017 : Enseignant au Centre de Recherches et d’Action pour la Paix – CERAP- d’Abidjan. Cours assuré en Anglais : « International Financial Institutions », pour les étudiants en Licence d’Economie. Avec accord des services Ethique et Déontologie de la Banque mondiale à Washington.
PROFILAl Hassane NIANG est un Consultant et spécialiste de la gouvernance publique et des réformes institutionnelles qui travaille depuis une quinzaine d’années dans l’accompagnement des Etats ACP (Afrique, Caraïbes, Pacific), dans la mise en œuvre de réformes et politiques publiques. Diplômes universitaires : Titulaire d’un […]
Plus d'informationsPROFIL
Al Hassane NIANG est un Consultant et spécialiste de la gouvernance publique et des réformes institutionnelles qui travaille depuis une quinzaine d’années dans l’accompagnement des Etats ACP (Afrique, Caraïbes, Pacific), dans la mise en œuvre de réformes et politiques publiques.
Diplômes universitaires :
Titulaire d’un Master II en
Sciences Politiques – Stratégie et Décision Publique et Politique de l’Institut Supérieur de Management des Affaires Publiques et Politiques (IsMAPP) à Paris ;
Titulaire d’un Master II en Civilisations étrangères et en Relations Internationales de l’université de Paris IV, La Sorbonne ;
Titulaire d’une Licence en Langues, Littératures et
Civilisations Etrangères (LLCE) de l’université de Paris IV, La Sorbonne.
Rapports, Articles et mémoires :
Décision territoriale dans l’espace public
Les élus locaux en Europe : Professionnalisation du pouvoir local et complexification croissante de la fonction
Le devenir du texte après son adoption au Parlement
Les États-Unis et la Grande Bretagne : Aporie d’une relation spéciale telle que définie par le dessin de presse
La relation spéciale de George BUSH et Tony BLAIR : L’Iraq et le Moyen Orient dans la caricature de Steve BELL
Les Etats-Unis, une domination du monde par la culture
Conquête de l’Ouest :
Conséquences géopolitiques et perspectives sur le devenir des Etats-Unis
Rapport sur la gouvernance carcérale au Sénégal
Parcours professionnel :
Al Hassane NIANG occupe actuellement le poste de Directeur Général (DG) de B&S Europe et assure la direction des projets/programmes en tant que
Directeur de projet. A ce titre, il dirige et coordonne depuis Bruxelles les activités et intervient dans l’action des partenaires techniques et financiers (PTF) en soutien aux Etats ACP dans leurs efforts de développement à travers notamment la mise en œuvre des politiques publiques et des réformes institutionnelles.
Il a auparavant successivement occupé le poste de Directeur de la Zone (Asie – Afrique) en 2010 avant d’être promu Directeur Général Adjoint en 2013 pour coordonner les actions de B&S Europe et gérer les équipes affectées aux projets et programmes de la Commission européenne dans les pays ACP. Il assure la Direction Générale de B&S Europe depuis 2018.
Son expérience de quatorze années avec la
Commission européenne a été forgée par l’appui à la mise en œuvre d’une centaine de réformes
institutionnel les majeures parmi lesquelles on
citera entre autres :
La réforme de la Gouvernance Fédérale au Nigéria « Support to Federal Governance Reform (SUFEGOR) menée entre 2014 et 2019 avec son appui en tant que de Directeur de projet. Cette réforme reposait sur le « National Strategy For Public Service Reform » (NSPSR) en tant qu’émanation de la Vision 20-20 du Gouvernement nigérian. Elle avait pour but de doter le pays de cinq piliers fondamentaux sur lesquels la vision du Gouvernement fédéral de faire du pays la 20e économie à l’échelle du globe en 2020 devait se fonder.
Le Programme d’Appui à la Gouvernance (PAG) conduit de 2009 à 2014 en République Démocratique du Congo (RDC) dans la perspective de doter le pays de structures de gouvernance et d’outils nécessaires à la conduite de politiques publiques. Cette réforme d’envergure a notamment servi à restructurer aussi bien le pilotage du
Ministère de la Justice que celui des juridictions à travers le pays. Elle a en outre permis d’appuyer le Ministère des Finances dans la définition d’une nouvelle politique de finances publiques avec notamment de nouveaux instruments. Le Ministère des ressources naturelles n’a pas été en reste au regard du caractère éminemment stratégique de ce secteur pour le pays. L’appui à cette réforme a notamment consisté à définir le cadre de coopération entre l’Etat central et les provinces relatif à :
o La politique fiscale o La gestion des ressources naturelles et des ressources financières qui en découlent
o La politique de développement des infrastructures, etc.
Le Programme d’Appui au
Parlement (PAP) est un projet dont la RDC a bénéficié entre 2012 et 2015 en soutien au Pouvoir législatif aussi bien au plan national (l’Assemblée nationale et le Sénat) que provincial (Assemblée provinciale de Kinshasa et celle du Nord Kivu – Goma). Mené dans le sillage des réformes structurelles du pays, le PAP avait pour ambition de rendre effective l’action parlementaire au sortir des crises multiformes que le pays a connues depuis des décennies.
Le Projet d’Appui au Programme Sectoriel Justice (PAPSJ) mis en œuvre au Sénégal entre 2011 et 2014, qui a permis au secteur de la Justice de connaitre de véritables avancées avec notamment :
o La réforme de la carte judiciaire dont l’aboutissement a permis un rééquilibrage dans la gestion du rôle en appel avec la création de trois Cours d’Appel à Thiès, St Louis et Kaolack. o La suppression des Cours d’Assise et l’instauration des Chambres criminelles permanentes au sein des Cours d’Appel pour un meilleur accès des populations au Droit et à la Justice.
o La révision du Code pénal et du Code de procédure pénale,
o L’informatisation de la chaine pénale et l’interconnexion de toutes les juridictions ;
o Le soutien aux efforts de l’Etat, notamment en matière de constructions, de réhabilitations, d’équipements et de
réformes de textes
o etc.
Le Programme de Renforcement du Cadre Organisationnel de l’ONAS mis en œuvre entre 2010 et 2012 dans l’esprit de la lettre de politique sectorielle définie par le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Il avait pour objectif de renforcer le cadre organisationnel de l’ONAS et poursuivre les actions en matière de management, de réorganisation des ressources humaines et de formation du personnel. Le Programme aura permis de Poursuivre le processus de réorganisation et d’amélioration des outils de gestion (des ressources humaines et de comptabilité) ;
o Appuyer la DRH et le service de formation afin de mettre en place des outils de gestion prévisionnelle des emplois et compétences ;
o Appuyer la DRH pour la mise en place d’une stratégie de
développement des RH ;
o Permettre le passage d’une gestion administrative du personnel à une gestion anticipative des emplois et du personnel ;
o Enfin, soutenir la mise en place du Schéma Directeur du Système d’information de l’ONAS, soutien qui inclut notamment la définition et mise en place des moyens dans le suivi des activités y afférents.
Le Programme Joint African Union & European Union Strategy (JAES) entre 2016 et 2019 dont l’ambition était de fonder une nouvelle approche commune aux enjeux des deux espaces communautaires selon l’agenda 2063 de l’Union Africaine a été conduit sous sa direction (UA). Il aura permis de doter la Commission de l’UA de véritables plans à l’instar du plan quinquennal du projet de création et de mise en œuvre de l’Université Pan Africaine, le Plan d’Accès à la Dividende Digitale en Afrique, entre autres.
Le Programme d’Amélioration des Capacités de la Commission de l’Union Africaine en Matière Electorale entre 2015 et 2018 dont l’objectif était de doter la Direction des Affaires Politiques ainsi que l’Unité en charge de la Démocratie et de l’Assistance Electorale de capacités à mener les missions d’observation électorale à travers le continent.
Le Programme d’Appui au Renforcement des Capacités Institutionnelle (PARCI) de l’UEMOA qui a pour finalité de contribuer à la mise en place au sein de la Commission d’un système institutionnel conforme aux standards internationaux lui permettant de conduire avec plus d’efficacité les différents chantiers de son processus d’intégration régionale.
L’expertise et l’expérience d’Al Hassane NIANG ont par ailleurs été mobilisées dans le cadre de l’élaboration du Cadre de Partenariat entre la Banque Islamique de Développement (BID) et ses Etats Membres connu sous le nom de
« Member Country Partnership Strategy » (MCPS).
Figure 6 Intervenant à Lomé à l’occasion du Comité de Pilotage du Programme d’Appui au Renforcement des Capacités Institutionnelles de l’UEMOA en novembre 2019.
Le Programme d’Appui au Renforcement des Capacités Institutionnelles de la Banque
Ouest Africaine de
Développement (BOAD) mis en œuvre sous sa supervision ambitionne de permettre à l’Institution sous régionale d’être éligible à la gestion décentralisée
En tant que Directeur de projet, il a mené l’ensemble des missions d’analyse permettant la formulation et l’aboutissement de véritables politiques industrielles selon l’approche « Chaine de Valeurs Globale » notamment au Gabon et aux Maldives.
M. Ngom a rejoint l’UNFPA en 2008 en tant que Directeur de la Division Programme basée au siège de l’UNFPA à New York et est depuis janvier 2015 Directeur Régional de l’UNFPA pour la région Afrique de l’Ouest et Centrale (WCARO) basé à Dakar, Sénégal. […]
Plus d'informationsM. Ngom a rejoint l’UNFPA en 2008 en tant que Directeur de la Division Programme basée au siège de l’UNFPA à New York et est depuis janvier 2015 Directeur Régional de l’UNFPA pour la région Afrique de l’Ouest et Centrale (WCARO) basé à Dakar, Sénégal. À ce titre, il assure la coordination de la mise en œuvre des activités opérationnelles et programmatiques dans les 23 pays couverts par le Bureau Régional (pays membres de la CEDEAO + Mauritanie, et pays membres de la CEMAC), conformément aux politiques et procédures de l’UNFPA et du Système des Nations unies.
M. Ngom a travaillé au Fond Mondial de lutte contre le VIH / sida, la tuberculose et le paludisme (GFATM) comme gestionnaire de portefeuille pour l’Afrique de 2003 à 2004, puis comme Chef d’équipe pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale à Genève (Suisse) de 2004 à 2008. Il a par ailleurs occupé le poste de conseiller pour l’Afrique subsaharienne, à la Fédération du Plan International à Nairobi (Kenya) de 1999 à 2002. Avant d’entamer sa carrière internationale, Monsieur Ngom a aussi exercé dans son pays d’origine, le Sénégal, où il a joué un rôle important dans le développement, la gestion et le suivi des Programmes d’Investissements et occupé divers postes à responsabilités, y compris celui de Conseiller auprès du Ministre de l’Economie et des Finances.
M. Ngom est reconnu pour ses efforts dans la promotion de la culture de la gestion axée sur les résultats et de l’innovation, ainsi que pour son engagement pour le relèvement des défis en matière de développement et d’humanitaire, notamment ceux liés à la capture du dividende démographique en Afrique de l’Ouest et du Centre et à la problématique démographie, paix et sécurité dans le Sahel.
Monsieur Ngom est titulaire d’une Maîtrise en Développement Economique et Analyse (Dakar, 1983), et en Politiques Publiques (Washington, DC.) 1998). Il possède également un diplôme d’études supérieures en Développement Economique et Planification (Dakar, 1985), et a reçu plusieurs distinctions internationales, notamment les prix académiques de l’Université de Chicago, l’Université Américaine (Washington, DC), et le Prix « Foreign and Commonwealth Award » du Royaume-Uni. M. Ngom est également certifié en Gestion du Changement de l’Université de Boulder (Colorado).
Nommé parmi les 100 africains les plus influents en 2019 par New African Magazine, M. Ngom a reçu le African Peace Award en 2017 et a été désigné Homme de l’Année en 2020 par Confidentiel Afrique.
Peu après l’indépendance du Sénégal, Fatou Sow est l’une des premières africaines francophones à accéder à l’université. Elles étaient deux jeunes filles dans un amphi de 300 étudiants, raconte-t-elle. Assumer son statut de femme et d’intellectuelle n’a pas été sans embûches alors que l’accès des […]
Plus d'informationsPeu après l’indépendance du Sénégal, Fatou Sow est l’une des premières africaines francophones à accéder à l’université. Elles étaient deux jeunes filles dans un amphi de 300 étudiants, raconte-t-elle. Assumer son statut de femme et d’intellectuelle n’a pas été sans embûches alors que l’accès des femmes à l’instruction était encore très rare et les préjugés machistes à leur égard bien ancrés. Elle a néanmoins mené à bien, et avec beaucoup de succès, après une thèse sur les élites sénégalaises, une carrière de chercheure en sociologie. C’est Pierre Fougeyrollas, disparu récemment, qui le premier l’a incitée à emprunter la voie de la recherche, l’a soutenue et encouragée dans ses premiers travaux et a facilité son entrée au cnrs. Progressivement, ses échanges scientifiques avec des collègues d’autres pays l’amènent à s’intéresser aux études sociologiques sur la question du statut des femmes et elle devient une militante féministe convaincue. Il fallait beaucoup de détermination dans une Afrique bien peu encline à reconnaître la légitimité de la lutte pour l’égalité entre les sexes.
Parallèlement à ses enseignements à l’université Cheikh Anta Diop, à Dakar, elle contribue, à la fin des années 1980, à la création, d’enseignements sur les questions de genre au Conseil pour le développement des sciences sociales en Afrique (Codesria). En 1999, elle organise, toujours à Dakar, le deuxième colloque de la recherche féministe francophone qui remporte un grand succès en attirant à la fois des scientifiques africains et des participants d’autres continents. Depuis 1993 elle mène de front une carrière d’enseignante à Dakar et de chercheure au cnrs, à l’Université René Diderot, dans le laboratoire « Société en développement dans l’espace et dans le temps » (sedet), fondé par Catherine Coquery-Vidrovitch. Au fil de sa carrière, par ses écrits, ses interventions dans de nombreuses arènes internationales elle a contribué à ancrer les questions de genre dans les institutions de recherche et les universités africaines, mais aussi à faire connaître dans les milieux internationaux les richesses et les attentes des femmes africaines et de leurs associations. Les partenariats qu’elle a développés avec des universités américaines au tournant des années 1990 lui ont permis de tisser des liens efficaces entre féministes africaines des deux aires linguistiques, francophone et anglophone. Elle exerce des responsabilités dans plusieurs réseaux féministes, notamment comme coordinatrice pour l’Afrique de l’Ouest du réseau « Femmes sous lois musulmanes » et du « Development Alternatives for Women in a New Era » (dawn), un puissant organisme de lobbying auprès des institutions internationales.
Le parcours de Fatou Sow témoigne à la fois de son engagement déterminé et des obstacles sans cesse résurgents que rencontrent les femmes, en Afrique, pour faire leur place comme intellectuelles, cela plus encore lorsqu’elles s’attaquent à la dénonciation des inégalités sexuées.
Ils brillent, ils inventent, ils agacent, ils inspirent, ils s’engagent. Les Africains ont exercé dans le monde,une forme de persuasion douce, un soft power lié au style, à la culture, à l’économie, au sport ou aux sciences. Et une nouvelle fois, Influences Magazine rend hommage […]
Plus d'informationsIl y a l’influence qui découle de l’autorité. Avec le pouvoir des grandes institutions vient une emprise sur le cours des choses, notamment en politique ou en affaires. Une puissance qui ne laisse cependant pas d’empreinte sans la volonté de faire évoluer la société: c’est la combinaison des deux qui est gagnante.
Il y a celle des cœurs et des esprits, que les artistes, les journalistes, les auteurs et les chercheurs exercent par la pensée, la plume et la parole. Évidemment, avoir un espace d’expression publique amplifie la portée de nos propos et actions. Mais au contraire de l’autorité, cette influence émane d’abord d’une soif d’agir et de se démarquer.
Dans les deux cas, l’influence est aussi forte qu’elle est fragile. Ceux qui trônent au sommet sont à une erreur près de dégringoler. Et si de rares exceptions la conservent toute leur vie, la plupart auront plutôt une trajectoire semblable à celle d’une météorite. C’est normal : en changeant, la société cherche ses repères vers de nouveaux modèles et maîtres à penser.
C’est avec ces réflexions en tête que nous avons élaboré notre liste des 50 personnalités les plus influentes de l’Afrique de l’Ouest . Tâche ardue. Notre premier classement contenait près de 100 noms !
Nous sommes bien conscients qu’un tel exercice implique une grande part de subjectivité. Ne voyez donc pas ce classement comme une compétition stérile, mais comme une photo du moment qui changera au fil du temps.
C’est un polaroid en hommage à ceux qui brassent la cage de notre confort, bousculent nos a priori, et tentent d’apporter leur contribution, parfois maladroitement, à notre édifice collectif.
Et à bien y regarder, ces cinquante-là influent incontestablement et de façon déterminante sur la marche du continent (c’est-à-dire en dehors des frontières de leur pays d’origine), soit en se servant de leur position de pouvoir et de leur puissance comme d’un tremplin pour concrétiser leurs ambitions, soit en pesant de par leur envergure financière ou intellectuelle sur les choix des marchés et ceux de l’opinion publique.Comme à l’accoutumée les critères faisant foi lors de la sélection sont : le profil c’est à dire les compétences à hauteur de 30%, l’impact des activités sur la communauté (50%) et la notoriété à 20%.
1 Ezekwesili Obiageli, Co-fondatrice de Transparency International (Nigéria)
2 Alade Yemi Eberechi, Artiste-Chanteuse (Nigéria)
3 David Adedeji Adeleke alias Davido, Artiste-Chanteur (Nigéria)
4 Masai Ujiri, Dirigeant des Toronto Raptors (Nigéria)
5 Mossadeck Bally, Fondateur et Directeur Général du Groupe Azalaï Hôtels (Mali)
6 Seydi Moussa, Chef de service des maladies infectieuses Hôpital Fann (Sénégal)
7 Niang Al Hassane O. , Directeur B&S Europe/ Réformiste institutionnelle (Sénégal)
8 Kaba Diakité Sansy, Directeur Général l’Harmattan (Guinée)
9 Yahya Ahmed, Président de la Fédération Mauritanienne de Football (Mauritanie)
10 Lo Ahmadou Al Aminou, Directeur National de la BCEAO (Sénégal)
11 Ngom Mabingue, Directeur Régional UNFPA (Sénégal)
12 Traoré Salif dit A’Salfo, Artiste Chanteur (Côte d’Ivoire)
13 Folawiyo Lisa, Styliste (Nigéria)
14 Camara Kerfalla Person, Entrepreneur/ PDG Guicopres (Guinée)
15 Annan Roberta, Ambassadeur de bonne volonté de l’UNEP/ Philanthrope (Ghana)
16 Tengue Edem Kokou,Ministre de l’économie maritime, de la pêche et de la protection côtiére (Togo)
17 Dogbé Victoire Tomegah, Premier Ministre (Togo)
18 Achi Patrick, Premier Ministre (Côte d’Ivoire)
19 Fall Nabou, Entrepreneure/ Coach/ Conférencière (Côte d’Ivoire)
20 Sow Fatou, Sociologue (Sénégal)
21 BA Thierno Amadou, Khalife de Bambilor/ Guide Religieux (Sénégal)
22 Hott Amadou, Ministre de l’Economie et des Finances (Sénégal)
23 Hayek Hassan, Entrepreneur-Philanthrope (Côte d’ivoire)
24 Bakayoko Hamed, Ex Premier Ministre (nomination posthume) (Côte d’Ivoire)
25 Ehui Désiré Frédéric alias Meiway, Auteur-Compositeur-Interprète, Arrangeur, Réalisateur Et Producteur (Côte-d’Ivoire)
26 Cummings Alexander B. Jr. , Entrepreneur (Libéria)
27 Seck Wally Ballago, Artiste chanteur (Sénégal)
28 Gabala Mariam Sénatrice,Présidente De La Commission De Normalisation De La Fédération Ivoirienne De Football (Côte-d’Ivoire)
29 Drogba Didier, Entrepreneur-Ex Footballeur (Côte-d’Ivoire)
30 Diagou Janine, Directrice Générale NSIA Banque-Assurance (Côte-d’Ivoire)
31 Taleb Sid’Ahmed,Ministre de la jeunesse, de l’emploi et du sport (Mauritanie)
32 Kane Oumou, Directrice de la fédération de football féminine (Mauritanie)
33 Lam Aissata, Présidente Jeune Chambre de Commerce/Directrice pour la promotion des affaires économiques (Mauritanie)
34 Tunis Sidie Mohamed, Député-Président du parlement de la CEDEAO (Sierra-Léone)
35 Chambas Mohamed Ibn, Secrétaire Exécutif de la CEDEAO (Ghana)
36 Issoufou Mahamadou, Homme d’Etat et Ex-Président De La République (Niger)
37 Seyni Oumarou, Homme politique (Niger)
38 Zainab Ahmed, Femme politique (Nigéria)
39 Fonseca Lígia Arcângela, Avocate et une femme politique cap-verdienne (Cap-vert)
40 Freire Fernando Elísio, Ministre d’État, ministre des Affaires parlementaires, présidence du Conseil des ministres et Sports (Cap-Vert)
41 Erlendur Svavarsson, Président Directeur Général Cabo Verde Airlines (Cap-vert)
42 Nuno Gomes Nabiam, Premier ministre (Guinée-Bissau)
43 Faye Anna Sémou, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal en Guinée
(Sénégal)
44 Diouf Seynabou, Commandante au sein de la Police nationale (Sénégal)
45 Diagne Souleymane Bachir, Philosophe- Ecrivain (Sénégal)
46 Diallo Aliou Boubacar,Directeur Général Groupe Hydroma (Mali)
47 ,Cassama Cipriano,Homme politique (Guinée-Bissau)
48 Senghor Augustin, Président Fédération Sénégalaise de Football (Sénégal)
49 Ndiaye Adama Amanda alias Adama Paris, Directrice Fashion Africa TV/Styliste (Sénégal)/Initiatrice du Dakar Fashion week
50 Rabiu Abdul Samad, PDG BUA Group (Nigéria)
Des civils blessés lors de frappes aériennes birmanes sur des positions rebelles racontaient mardi leur calvaire à travers la jungle à la recherche d’une assistance médicale de l’autre côté de la frontière, en Thaïlande. Des chasseurs de l’armée birmane ont bombardé des cibles dans l’Etat […]
Plus d'informationsDes civils blessés lors de frappes aériennes birmanes sur des positions rebelles racontaient mardi leur calvaire à travers la jungle à la recherche d’une assistance médicale de l’autre côté de la frontière, en Thaïlande.
Des chasseurs de l’armée birmane ont bombardé des cibles dans l’Etat Karen (est) samedi et dimanche, alors que le pays était encore sous le choc de la journée de samedi, qui a connu la répression la plus meurtrière menée par la junte depuis le début des protestations contre le coup d’Etat l’ayant amenée au pouvoir.
Les frappes ont visé une région tenue par l’Union nationale karen (UNK), un des plus importants groupes armés du pays, qui avait auparavant pris le contrôle d’une base militaire.
Il s’agit de la première utilisation par la Birmanie de son aviation contre l’UNK en plus de 20 ans. Quelque 7.000 villageois karen ont pris la fuite, selon l’UNK.
« Nous n’avons pas entendu l’avion. Si nous l’avions entendu, nous aurions fui », narre Naw Eh Tah, une des rares ayant réussi mardi à traverser la rivière Salouen marquant la frontière avec la Thaïlande pour demander une assistance médicale.
« Lorsque j’ai compris ce qui se passait, l’explosion a frappé le toit de ma maison. (…) J’ai été blessée, je ne pouvais pas marcher. J’ai dû ramper pour me cacher », poursuit la jeune femme de 18 ans, soignée dans le petit hôpital de la région de Sop Moei, dans la province thaïlandaise de Mae Hong Son (nord).
– Blessés et affamés –
Les jambes lacérées par des éclats d’obus, Naw Eh Tah a mis une journée, dans la dense jungle tropicale, pour gagner la rivière.
« Nous avons traversé parce que nous ne pouvons pas rester. L’armée birmane essaie de nous avoir », dit-elle. « Je n’avais jamais vu ça (des bombardements aériens) auparavant. J’ai très peur ».
Le plus jeune à entrer en Thaïlande mardi, âgé de 15 ans, était aussi le plus gravement blessé: une côte cassée et un pneumothorax.
Saw Lab Bray, 48 ans, a été blessé par des éclats sur tout le corps lorsque Day Puh Noh, une place forte karen, a été frappée.
« J’ai essayé de m’enfuir mais les bombes sont tombées tellement vite », décrit-il depuis une chaise roulante, se rappelant avoir vu six personnes être blessées et un homme périr. « Je suis tombé sur le côté, je crachais du sang. J’ai peur car je ne peux pas fuir, je ne peux pas bouger ».
Selon le docteur Chakri Komsakorm, les réfugiés semblent avoir « traversé la guerre », beaucoup présentant des blessures d’éclats d’obus qui se sont infectées par manque de soins. « Beaucoup semblent être affamés depuis de nombreux jours ».
Le médecin a entendu des témoignages selon lesquels des blessés plus gravement atteints seraient toujours coincés en Birmanie, incapables de traverser la rivière à cause de leur état.
Selon les Karen, quelque 3.000 personnes ont traversé la Salouen pour se réfugier en Thaïlande après les bombardements aériens, avant d’être renvoyés en Birmanie – ce que nient les autorités thaïlandaises.
– Des réfugiés refoulés? –
Le gouverneur de la province de Mae Hong Son, Sithichai Jindaluang, a déclaré lors d’une conférence de presse que les réfugiés légèrement blessés par les bombardements ont accepté de retourner en Birmanie lorsque la demande leur en a été faite.
Le Premier ministre thaïlandais Prayut Chan-O-Cha a assuré qu’ils n’ont pas été « menacés avec des armes et des bâtons » et que le royaume ne renverrait personne si la situation venait à empirer.
Ces frappes aériennes ont été menées au moment où la junte birmane peine à maîtriser des manifestations de grande ampleur dans le pays demandant le retour de la démocratie et la libération de l’ex-cheffe du pouvoir civil, Aung San Suu Kyi, renversée par un coup d’Etat le 1er février.
Les factions ethniques armées menacent de rejoindre le mouvement de contestation si le bain de sang continue.
La brutale répression des généraux birmans a fait plus de 500 morts pour l’instant, selon une ONG local, provoquant une série de condamnations internationales.